La marche et la respiration, surtout la respiration, sont des automatismes que nous offre notre corps. Pourquoi ne pas optimiser leur utilisation afin d’améliorer notre capital santé et profiter du bien-être simple que cela peut nous procurer ?
La marche est un acte semi automatique qui nous permet de nous déplacer d’un point à un autre. Nous décidons du commencement du déplacement, du moment où il se termine, du but à atteindre, des changements de direction, de l’ajustement du pas pour monter, descendre, marcher plus ou moins vite. Entre le départ et l’arrivée, tous les mouvements nécessaires à la marche s’enchaînent d’eux-mêmes.
Lorsque nous marchons, nous mettons un pied devant l’autre et nous recommençons mais ce mouvement banal met en œuvre toute une partie de notre corps.
La marche entretient notre musculature, stimule la circulation sanguine, a des effets bénéfiques sur le système digestif, assure un auto-massage de la voûte plantaire, augmente le rythme cardiaque et respiratoire si la marche est un peu rapide et a bien d’autres effets encore…….
Marche et déficience visuelle :
Dans le cas de la cécité ou de l’amblyopie, si il n’y a pas d’autres déficiences associées, la marche est possible sans problème mais tout de même il y a un « mais » : Nous ne sommes pas toujours sûrs de l’endroit ou nous mettons les pieds ce qui entraîne des tensions. Il ne faut pas éviter de marcher pour autant. La respiration est un automatisme vital. Pas de respiration, pas de vie… Le fait de respirer permet d’apporter de l’oxygène à nos cellules grâce à la circulation sanguine.
La respiration comprend deux phases : l’inspiration et l’expiration.
L’inspiration permet de faire rentrer l’air dans les pourmons, l’expiration permet de le faire sortir. Il est plus judicieux d’inspirer par le nez parce que les parois nasales sont tapissées de poils qui retiennent les poussières contenues dans l’air inspiré. La respiration ne peut se faire que si les muscles respiratoires fonctionnent bien. Le diaphragme est le plus important des muscles respiratoires. A lui tout seul, il assure soixante pour cent de la capacité vitale. Il est situé sous les poumons.
Comment transformer ces actes banaux de notre quotidien en sources de détente et de bien-être ?
Dans un premier temps en marchant au moins une demi heure par jour, en préférant les escaliers à l’ascenseur, en aérant nos lieux de vie quand cela est encore possible, en évitant les lieux enfumés et bien d’autres choses encore.
Et aussi en prenant conscience de l’existence de ces deux phénomènes.
Pour la marche, sentir le déplacement des pieds l’un après l’autre, nous attaquons le sol par le talon, le pied se déroule sur le sol et le talon se soulève pour faire avancer puis le pied repose sur le sol et l’autre jambe avance à son tour. Les chevilles, les genoux et les hanches se plient ou se déplient suivant les différentes phases du pas. Les bras se balancent, le dos s’adapte.
Pour travailler la marche consciente, il est nécessaire de s’installer dans un lieu que l’on connaît bien et qui ne comporte pas d’obstacles particuliers.
Exercices : sur cinq pas
1 ) avancer puis reculer en portant son attention sur les passage du poids du corps d’un pied sur l’autre.
2) Même chose en portant son attention sur les mouvements qui ont lieu lorsqu’on marche.
Il est intéressant de marcher pieds nus quand on le peut, de marcher sur des sols variés seuls ou accompagnés. Les sols variés peuvent seulement être faits de tapis de sol. Deux tapis superposés simulent un terrain accidenté.
Pour la respiration :
Porter son attention sur le ventre qui se gonfle et qui se dégonfle. Le ventre se dégonfle quand on expire c’est-à-dire quand on vide les poumons et il se gonfle quand on inspire c’est-à-dire quand on les remplit.
Exercices :
La respiration c’est comme une vague qui ve et qui vient.
- en position assise, dos appuyé contre le dossier, mains posées sur le ventre, sentir ce qui se passe.
- Même position : insister sur l’expiration qui doit être le double de l’inspiration. Sentir ce qui se passe.
- Se laisser aller au rythme de la respiration en portant son attention sur les différentes parties du corps qu’on laisse se relâcher.
- Etirements, bailler…..
Ces exercices peuvent se faire n’importe où, un peu tous les jours.
La marche et la respiration s’unissent lors de petites balades dans la nature ou lors de grandes randonnées ou simplement dans notre quotidien.
Christiane Massalaz